La sécurité et la justice : le constat d'échec de Nicolas Sarkozy et du Gouvernement Fillon !

Publié le par carolineadomo

 

Ces dernières années l’insécurité en France n’a pas reculé. Selon le gouvernement on constate une baisse de 17 % de l'insécurité depuis 2003. Nous constatons aujourd’hui une forte aggravation des violences aux personnes. Cependant, ces chiffres ne représentent pas la situation actuelle de la délinquance mais l’activité des services de police et de gendarmerie. Par exemple les violences intra-familiales ou  les vols ne font que très rarement l’objet d’une plainte officielle.


D’après les statistiques de l’ONDRP, les atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes se sont alourdies de 21,2 % en France métropolitaine de 2002 à 2010. Aussi, les interpellations pour usage de drogue sont passées de 70 000 en 2001 à 140 000 en 2009. Egalement les infractions contre les représentants de l’autorité publique ont augmenté d’environ 17 % de 2002 à 2009.


Au cours des dix dernières années les polices municipales se sont fortement développées, mais cette situation n’est pas satisfaisante et la police doit rester d’abord une police nationale. Des inégalités territoriales et sociales ont émergé. Une forte inégalité ressort  de ce constat sur le plan géographique : plus de la moitié des policiers municipaux sont concentrés dans quatre régions (Ile-de-France, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur). Officiellement aujourd’hui, le ministère de l’intérieur n’adapte pas le volume des effectifs de policiers affectés dans une ville en fonction de la présence ou pas d’une police municipale.


Egalement de nombreuses autres crises majeures touchent la sécurité et la justice, plus particulièrement la défiance des policiers et des gendarmes, les atteintes à l'indépendance de la Justice, l’instrumentalisation de la politique pénal, la mise à mal de la justice des mineurs, etc.


Le droit à la sécurité et le droit à la justice ne sont plus également garantis par les pouvoirs publics pour une grande majorité de la population. Ceci nourrit un sentiment de défiance de plus en plus profond vis-à-vis des institutions et des pouvoirs publics qui en ont normalement la charge. Ce sentiment de défiance renforce d’autant plus celui d'insécurité.

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